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Mesure agroenvironnementale et Climatique

Sigle : MAEC
Sens commun :

Dispositif qui permet aux agriculteurs de bénéficier d'une aide financière dans le cadre d'un contrat d'une durée de un à cinq ans. Calculée selon le nombre d’hectares (entre 50 et 900 euros à l'hectare), cette indemnisation doit compenser les coûts supplémentaires et manques à gagner de leur transition écologique. Ce dispositif est financé par l'État, les collectivités territoriales, l'Europe et les Agences de l'eau.

Source : d'après Ministère de l'agriculture
Sens technique :

Dispositif de développement territorial constituant l’un des outils majeurs du 2e pilier de la Politique agricole commune (PAC)* qui en définit les principes suivant les deux objectifs suivants : accompagner le changement de pratiques agricoles afin de réduire les pressions sur l’environnement ; maintenir les pratiques favorables du point de vue de l’environnement.

Les Mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) remplacent les MAET (Mesure agro-environnementale territorialisée) de la précédente programmation (2007-2013).

Les Mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) permettent d’accompagner les exploitations agricoles qui s’engagent dans le maintien ou le développement de pratiques favorables à l’environnement. Elles s’adressent aux agriculteurs volontaires, avec un engagement pour une durée de 1 an à 5 ans et sont rémunérées sur la base des surcoûts et manques à gagner. Elles sont cofinancées principalement par l’Etat, l’Europe et les Agences de l’eau. C’est un outil clé pour la mise en œuvre du projet agroécologique pour la France.

Ces mesures sont mobilisées pour répondre aux enjeux environnementaux rencontrés sur les territoires tels que la préservation de la qualité de l'eau, de la biodiversité, des sols ou de la lutte contre le changement climatique.

*La Politique agricole commune (PAC) repose principalement sur un système de soutien aux revenus des agriculteurs (1er pilier), auquel s'ajoutent des outils de gestion et des mesures en faveur du développement rural (2eme pilier)

 

Source : d'après Ministère de l'agriculture

Mesures naturelles de rétention d’eau

Sigle : MNRE
Sens commun :

Les MNRE sont des modifications directes des écosystèmes, ou des changements et adaptations de pratiques ayant pour effet d’augmenter la rétention d’eau dans un bassin versant en améliorant et restaurant la capacité de rétention d’eau des sols, des écosystèmes aquatiques et des aquifères. Les mesures sont mobilisables de manière combinée dans un bassin versant, et peuvent contribuer simultanément à de nombreux objectifs :

-Prévenir les risques d’inondation ;

-Réduire les déficits quantitatifs ;

-Contribuer à améliorer la qualité des eaux ;

-Restaurer des habitats aquatiques et humides ;

-Modifier les pratiques agricoles et sylvicoles.

Elles constituent pour un certain nombre d'entre elles des solutions fondées sur la nature (SfN).

Source : d'après OFB, OIEau

Méta dispositif de collecte

Sens technique :

Dispositif de collecte correspondant au regroupement d'un ensemble de points de dispositifs de collecte existants. Ce regroupement peut correspondre par exemple au regroupement de dispositifs de collecte portant sur un même territoire, sur un regroupement logique de thématiques, sur un but opérationnel... La cohérence du méta dispositif provient des règles communes s'appliquant à l'ensemble des dispositifs de collecte associés.

Source : d'après AFB et OIEau

Métaux lourds

Sens commun :

Métaux dont la densité est supérieure à 4,5 g/cm3 (protocole relatif aux métaux lourds de la convention de Genève). Les métaux lourds sont des éléments polluants et toxiques surtout sous forme de composés organiques se concentrant dans la chaîne alimentaire. Il s'agit du plomb, du mercure, de l'arsenic, du cadmium, du zinc, du cuivre, du chrome et du nickel. Ils proviennent de la combustion des charbons, pétroles, ordures ménagères... et de certains procédés industriels particuliers.

Source : d'après Ademe

Météorologie

Sens commun :

Science de l'atmosphère.

Source : d'après Organisation Hydrographique Internationale

Météorologie nautique

Sens commun :

Météorologie marine en tant qu'elle intéresse la navigation. Elle comporte pour l'essentiel l'état de la mer et sa prévision, la visibilité, le vent, etc.

Source : d'après Organisation Hydrographique Internationale

Méthode basée sur les coûts

Sens technique :

Méthode permettant d'évaluer la valeur d'un bien environnemental (ou plus souvent de l'une de ses fonctions) à partir des coûts qui seraient engagés si celui-ci venait à disparaître ou son fonctionnement altéré. Il en existe plusieurs : la méthode des coûts de remplacement, la méthode des coûts substituts, la méthode des coûts évités, la méthode du changement de productivité et la méthode des coûts de la maladie.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement

Méthode d'évaluation contingente

Sigle : MEC
Sens technique :

Méthode permettant de mesurer l'accroissement de bien-être généré par une amélioration de l'environnement. La méthode d'évaluation contingente repose sur la réalisation d'enquêtes. Elle consiste à proposer aux personnes interrogées un scénario fictif pour les amener à déclarer la somme maximale qu'elles seraient prêtes à verser pour cette amélioration de l'environnement.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et OIEau

Méthode d'évaluation environnementale

Sens technique :

Méthode permettant l'évaluation environnementale des bénéfices et dommages environnementaux. Il en existe plusieurs : la méthode d'évaluation contingente (MEC), la méthode des prix hédonistes, la méthode des coûts de transport, la méthode des dépenses de protection.

Source : d'après Patrice Dumas (économiste)

Méthode d'expérience de choix

Sigle : Méthode d'analyse conjointe
Sens technique :

Méthode consistant à l'évaluation d'un bien environnemental s'appuyant sur des enquêtes, durant lesquelles les agents sont amenés à choisir parmi plusieurs scénarios composites. Dans chaque ensemble de choix, deux alternatives sont proposées ainsi qu'une situation de référence (le statu quo). La personne interrogée choisit un scénario au sein de chaque ensemble ou classe les scénarios. L'analyse statistique permet ensuite d'attribuer une valeur à chaque niveau d'attribut du bien envisagé, et donc, en les sommant, au bien dans sa globalité.

 

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement

Méthode des coûts de la maladie

Sens technique :

Méthode consistant à évaluer le coût de la dégradation d'un bien environnemental. La dégradation d'un bien environnemental peut conduire à une morbidité et une mortalité accrues ainsi qu'à une augmentation des dépenses de santé : le chiffrage de ces coûts, notamment par la définition de relations dose-réponse, permet d'estimer un coût de la dégradation du bien étudié.

 

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement

Méthode des coûts de remplacement

Sens technique :

Méthode consistant à évaluer le coût induit par le remplacement d'un actif environnemental détruit. Des variantes peuvent s'intéresser au coût de restauration ou de relocalisation. Avec cette méthode, il s'agit d'estimer les dépenses nécessaires pour restaurer la biodiversité qualitativement et quantitativement ou pour reconstituer les services qu'elle rend.

 

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement

Méthode des coûts de transport

Sigle : Méthode des coûts de déplacement
Sens technique :

Méthode consistant à estimer le droit d'entrée maximal que les visiteurs d'un site seraient prêts à payer pour continuer à visiter ce site. Elle repose sur l'idée que les dépenses de transport engagées par les individus pour se rendre dans un site constituent leur consentement à payer pour visiter ce site. Le coût de déplacement est une mesure de l'unité de visite.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et OIEau

Méthode des coûts évités

Sens technique :

Méthode consistant à évaluer les coûts qu'il faudrait supporter en l'absence du bien environnemental étudié. Par exemple, la disparition d'une zone humide permettant un écrêtement des crues aurait pour conséquence une augmentation des risques d'inondation et donc des dommages occasionnés par celles-ci.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement

Méthode des coûts substituts

Sens technique :

Méthode consistant à évaluer les coûts qu'il faudrait supporter pour pallier l'absence du bien environnemental étudié par un moyen artificiel. Par exemple, une réduction des fonctions d'autoépuration d'une zone humide conduirait à construire des stations d'épuration complémentaires ou à redimensionner des stations existantes.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement

Méthode des dépenses de protection

Sigle : Méthode des dépenses de préservation
Sens technique :

Méthode consistant à évaluer les coûts de la pollution par les dépenses faites par les ménages pour se protéger d'une dégradation environnementale : achat d'adoucisseurs, d'eau embouteillée, etc.

Source : d'après Patrice Dumas (économiste)

Méthode des prix hédonistes

Sigle : Méthode des prix hédoniques
Sens technique :

Méthode consistant à isoler la part relative à la qualité de l'environnement dans les transactions immobilières. Par exemple, le prix d'un bien immobilier dépend de ses caractéristiques, certaines étant liées à la qualité de l'environnement.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et OIEau