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Limite de salure des eaux

Sigle : LSE
Sens technique :
Délimitation entre eaux marines et eaux fluviales. La limite de salure des eaux (LSE) constitue, dans les estuaires, la frontière entre le champ d'application de la réglementation de la pêche maritime et de la pêche fluviale. La limite de salure de l'eau des fleuves, rivières et canaux est déterminée par les décrets du 4 juillet 1853 (pour la mer du Nord, manche, Atlantique) et du 19 novembre 1859 (pour la Méditerranée). Elle est décidée après analyse de la salinité de l'eau en plusieurs points. Le décret 75-293 réglemente l'exploitation de la chasse sur le domaine public maritime et sur la partie des cours d'eau domaniaux située à l'aval de la limite de salure des eaux. C'est donc une limite qui est utilisée dans la réglementation lorsqu'il s'agit de traiter des espèces vivantes.
Source : d'après Ifremer

Limite de saturation

Sens technique :
Valeur au dessus de laquelle le laboratoire n'est plus en mesure de déterminer avec exactitude la quantité du paramètre recherché.
Source : d'après AFB

Limite transversale de la mer

Sigle : LTM
Sens réglementaire :

Dans les estuaires, elle distingue le domaine public maritime (à son aval) du domaine public fluvial (si le cours d’eau considéré est domanial) ou du domaine privé des riverains (à son amont). Elle constitue la véritable limite de la mer (en droit interne) et sert de référence pour déterminer les communes « riveraines de la mer » au sens de la loi du 3 janvier 1986,loi « littoral ». En application des décrets n°2004-112 du 6 février 2004 et n° 2005-1514 du 6 décembre 2005, elle détermine les zones de responsabilités respectives des préfets (en amont) et des représentants de l’État en mer (en aval – préfets maritimes et délégués du gouvernement pour l’action de l’État en mer outre-mer).

Limnologie

Sens commun :

Science qui étudie les lacs et réservoirs à ciel ouvert, y compris les phénomènes hydrologiques, en relation avec l'environnement.

Source : d'après Unesco

Linéaire côtier

Sens technique :
Longueur développée de la côte. La mesure du linéaire côtier suppose qu'un certain nombre de choix préalables soient faits : prendre l'enveloppe de la terre ferme ? quel zéro choisir : celui du Service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM) ou celui de l'Institut géographique nationale (IGN) ? tenir compte de la laisse des pleines mers de vives eaux ? conserver toutes les îles ? que faire pour les estuaires ?.
Source : d'après Ifremer

Lisier

Sens commun :

Mélange d'excréments d'animaux d'élevage contenant une grande quantité d'eau, conservé dans des fosses couvertes pour servir ensuite d'engrais.

Source : d'après Dictionnaire Larousse et OIEau

Liste faunistique

Sens technique :

Dénombrement de chaque taxon présent dans un ou plusieurs prélèvements élémentaires hydrobiologiques effectués au cours d'une même opération de prélèvement.

Source : d'après AFB

Liste floristique

Sens technique :

Abondance de chaque taxon présent dans un ou plusieurs prélèvements élémentaires hydrobiologiques effectués au cours d'une même opération de prélèvement.

Source : d'après AFB

Liste rouge

Sens commun :

Inventaire mondial le plus complet de l’état de conservation global des espèces végétales et animales coordonné et réalisé par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Elle s’appuie sur une série de critères précis pour évaluer le risque d’extinction de milliers d’espèces et de sous-espèces. Ces critères s’appliquent à toutes les espèces et à toutes les parties du monde.

Source : d'après UICN
Sens technique :

Fondée sur une solide base scientifique, la Liste rouge de l’UICN est reconnue comme l’outil de référence le plus fiable pour connaître le niveau des menaces pesant sur la diversité biologique spécifique. Sur la base d’une information précise sur les espèces menacées, son but essentiel est d’identifier les priorités d’action, de mobiliser l’attention du public et des responsables politiques sur l’urgence et l’étendue des problèmes de conservation, et d’inciter tous les acteurs à agir en vue de limiter le taux d’extinction des espèces. Le système mis au point pour l’établissement de la Liste rouge est le résultat d’un vaste processus de concertation, d’élaboration et de validation de plusieurs années, mené par les experts de la Commission de sauvegarde des espèces de l’UICN.

Avec le système de la Liste rouge de l’UICN, chaque espèce ou sous-espèce peut être classée dans l’une des neuf catégories suivantes : Eteinte (EX), Eteinte à l’état sauvage (EW), En danger critique (CR), En danger (EN), Vulnérable (VU), Quasi menacée (NT), Préoccupation mineure (LC), Données insuffisantes (DD), Non évaluée (NE).

La classification d’une espèce ou d’une sous-espèce dans l’une des trois catégories d’espèces menacées d’extinction (CR, EN ou VU) s’effectue par le biais d’une série de cinq critères quantitatifs qui forment le coeur du système. Ces critères sont basés sur différents facteurs biologiques associés au risque d’extinction : taille de population, taux de déclin, aire de répartition géographique, degré de peuplement et de fragmentation de la répartition.

Source : d'après UICN

Lit

Sens commun :

Partie généralement située en fond de vallée dans laquelle s'écoule un courant d'eau sous l'effet de la gravité. En fonction du débit, on distingue le lit d'étiage, le lit mineur, le lit moyen, le lit de plein bord et le lit majeur.

Source : d'après AFB

Lit bactérien

Sens technique :

Procédé d'épuration biologique dans lequel la biomasse bactérienne épuratrice repose sur un support inerte, le garnissage, où elle forme des biofilms. Les eaux usées sont réparties uniformément à la surface du lit et ruissellent par gravité au sein des porosités du garnissage. Les bactéries présentes assurent ainsi la dégradation de la pollution carbonée et partiellement celle de la pollution azotée. La circulation de l'air s'effectue naturellement et apporte l'oxygène nécessaire aux bactéries pour dégrader la pollution.

Source : d'après Conseil Général de Seine-et-Marne

Lit d'étiage

Sigle : Chenal d'étiage, Lit d'été
Sens technique :

Partie du lit qui reste toujours en eaux. Il correspond au débit d'étiage. On parle aussi de « lit d'été ».

Source : d'après AFB

Lit de plein bord

Sens technique :

Limite au delà de laquelle l'eau se répand dans la plaine d'inondation. Il correspond au débit de plein bord (ou débit morphogène). Calculer la largeur du lit de plein bord (Lpb) constitue une unité de mesure commode pour décrire les relations entre la taille du cours d'eau et sa morphologie. Le développement d'un modèle de lit (rectiligne, méandre, tresse, anastomose) dépend en effet de la pente de la vallée et du débit de plein bord, deux facteur qui définissent globalement l'énergie de la rivière en crue.

Source : d'après AFB

Lit de séchage

Sens technique :

Ouvrage, constitué de bacs en béton dont le plancher est rendu étanche par une bâche ou un radier béton, permettant de faire sécher les boues d'épuration. Les boues issues du système épuratoire sont directement extraites du clarificateur et transférées après floculation sur le lit. Après séchage, les boues sont ensuite ratissées manuellement, reprises et stockées.

Source : d'après Conseil général de Seine-et-Marne

Lit en tresse

Sens technique :

Espace de divagation d'un lit mineur d'un cours d'eau comportant plusieurs bras en évolution permanente.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et AFB

Lit majeur

Sens commun :

Lit maximum qu'occupe un cours d'eau dans lequel l'écoulement ne s'effectue que temporairement lors du débordement des eaux hors du lit mineur en période de très hautes eaux (en particulier lors de la plus grande crue historique). Ses limites externes sont déterminées par la plus grande crue historique. Le lit majeur du cours d'eau permet le stockage des eaux de crues débordantes. Il constitue également une mosaïque d'habitats pour de nombreuses espèces. Cet ensemble d'habitats est aussi appelé « annexe hydraulique ».

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et AFB

Lit mineur

Sens commun :

Partie du lit comprise entre des berges franches ou bien marquées dans laquelle l'intégralité de l'écoulement s'effectue la quasi totalité du temps en dehors des périodes de très hautes eaux et de crues débordantes. Le lit mineur englobe le lit d'étiage. Sa limite est le lit de plein bord. Dans le cas d'un lit en tresse, il peut y avoir plusieurs chenaux d'écoulement. Le lit mineur accueille une faune et une flore variée (poissons, invertébrés, écrevisses, moules, diatomées, macrophytes...) dont l'état des populations dépend étroitement de l'hétérogénéité du lit et des connexions avec le lit majeur et les annexes hydrauliques.

Source : d'après AFB

Littoral

Sens commun :
Pour certains, ceinture des terres émergées et des aires toujours submergées. Pour d'autres, le littoral se restreint au trait de côte, à l'estran, ou au contraire s'étend à toutes les terres qui sont influencées par la présence de la mer. D'un point de vue juridique, le littoral est l'ensemble des sites naturels en bordure de mer dont la situation particulière confère une qualité exceptionnelle très estimée et qui mérite d'être protégée.
Source : d'après Ifremer