Glossaire

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Label

Sens technique :

Etiquette ou marque d'un produit. A l'issue du test de conformité, le Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) indique si un système informatique est conforme ou non à ses spécifications. S'il est conforme, le Sandre émet un certificat de conformité accompagné d'un label. Le demandeur de la conformité peut utiliser ce label selon les conditions d'utilisation précisées par le Sandre.

Source : d'après AFB et OIEau

Laboratoire agréé

Sens commun :

Laboratoire habilité par le Ministère en charge du domaine dans lequel il est compétent. Par exemple, le ministère chargé de la santé agrée les laboratoires réalisant des analyses dans le domaine de la qualité des eaux destinées à la consommation humaine (à l'exclusion des eaux minérales naturelles), des eaux de piscine et de baignade (baignades aménagées et autres baignades). Autre exemple, le ministère chargé de l'environnement agrée les laboratoires réalisant des analyses dans le domaine de l'eau et des milieux aquatiques, au titre du code de l'environnement.

Source : d'après Ministère en charge de la santé et Ministère en charge de l'environnement

Laboratoire d'analyses

Sens commun :

Organisme chargé de réaliser les analyses ou de coordonner la réalisation des analyses auprès de sous-traitants. Les laboratoires d'analyse sont des acteurs qui agissent généralement comme prestataires dans le cadre de contrats (marchés publics). Ils produisent des données conformément au cahier des charges attaché à la commande.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement

Lac artificiel

Sigle : Plan d'eau artificiel
Sens commun :

Étendue d'eau douce ou (plus rarement) salée artificielle à l'intérieur des terres, généralement plus vaste ou plus profonde qu'un étang, moins vaste qu'une mer.

Source : d'après CNRTL

Lac de retenue

Sigle : Lac de barrage
Sens commun :

Plan d'eau artificiel à vocation spécifique : hydroélectricité, soutien des étiages, irrigation, alimentation en eau potable. Généralement ces plans d'eau sont caractérisés par une profondeur irrégulière, un niveau variable (marnage) et une masse d'eau homogène.

Source : d'après AFB

Lagunage

Sens commun :

Procédé d'épuration naturel, qui consiste à faire transiter les eaux usées dans des bassins, afin de laisser le temps à la végétation aquatique d'exercer son rôle d'agent épurant, avant de la restituer au milieu naturel. En effet, les plantes aquatiques servent d'hôtes à des colonies bactériennes capables d'éliminer des éléments polluants tels que les nitrates, les phosphates, etc.

Source : d’après OIEau

Lagune

Sigle : Etang côtier, Etang littoral, Plan d'eau littoral, Lagune méditerranéenne
Sens commun :

Rencontre entre les courants marins et les rivières… Ces étangs ou plans d'eau, souvent de faible profondeur, situés le long du littoral, sont séparés de la mer par une bande de sable : le lido. Ils reçoivent de l’eau douce, principalement par les cours d’eau, et sont reliés à la mer par un chenal que l’on appelle grau.

Ce mélange d’eau douce et d’eau salée, sa variabilité au cours des saisons et des années font la richesse et la particularité des lagunes. Chaque lagune constitue un paysage et un milieu de vie uniques, en permanente évolution.

Source : d'après OFB, Ifremer, Agence de l'eau Rhône méditerranée Corse et Pôle-relais lagunes méditerranéennes
Sens technique :

Étendue d'eau, généralement peu profonde, qui longe la mer dont elle est séparée par une bande étroite de terre nommée « cordon littoral », et avec laquelle elle est en général en communication par des passes étroites ensablées en période d'étiage. Elle est en général alimentée en eau douce à partir d'un bassin versant qui lui est propre. Des échanges avec la mer rendent souvent son eau plus ou moins saumâtre suivant les saisons (par des « passes » ou « graus »). Les lagunes sont fréquentes sur les rivages de mers sans forte marée et à riches apports sédimentaires (par exemple, la Méditerranée, le Golfe de Guinée, le Golfe du Mexique, etc.).

Les eaux lagunaires font état d’une grande diversité de salinité. Deux grandes catégories doivent être distinguées : les lagunes poly-euhalines (plus salées) d’une part et les lagunes oligo-mésohalines(peu salées) d’autre part. La distinction physique entre ces deux types, hors critères anthropiques, se fait sur le degré de communication avec la mer (présence de grau et de lido) ainsi que sur la surface des lagunes et de leur bassin versant.

 

Source : d'après CGSP

Lagune oligo-mésohaline

Sens technique :

Lagune dont la salinité moyenne annuelle est située entre 0,5 et 5 PSU (oligo) et entre 5 - 18 PSU (méso).

Source : d'après OFB et Ifremer

Lagune poly-euhaline

Sens technique :

Lagune dont la salinité moyenne annuelle est supérieure à 18 PSU.

Source : d'après OFB et Ifremer

Laisse

Sens technique :

Désigne la limite extrême atteinte par la mer en un jour déterminé. La Laisse des plus basses eaux (LBE) est la limite des terres toujours submergées. Elle est distante de plus de 100 mètres de la laisse des plus hautes eaux (sinon elle n'est pas saisie) et en dehors des estuaires (où une ligne arbitraire fermant l'estuaire est saisie à la place de la laisse des plus basses eaux). Dans le cas des îles émergées seulement à marée basse, elle n'est saisie que si elle délimite une zone d'une superficie supérieure ou égale à 4 hectares. La laisse des plus hautes eaux (LHE) est la limite des terres jamais recouvertes par la mer. La continuité est assurée sur l'ensemble de la banque de données Carthage (jeu de données de référence sur l'hydrographie). Dans le cas des îles, elle n'est saisie que si elle délimite une zone d'une superficie supérieure ou égale à 1 hectare.

Source : d'après AFB et OIEau

Lame d'eau

Sens commun :

Quantité d'eau mesurée sur une surface horizontale et exprimée en hauteur.

Source : d'après OIEau
Sens technique :

Valeur d'un débit exprimée en mm. La lame d'eau est obtenue en divisant un volume écoulé en une station de mesure par la surface du bassin versant à cette station ; elle est très couramment exprimée en mm, ce qui permet de la comparer aux pluies qui en sont à l'origine.

Source : d'après SCHAPI

Lame de fond

Sens commun :
Phénomène suivant lequel une onde interne parvenant à la côte provoque une surélévation parfois très forte (jusqu'à 2 m) et assez durable du niveau moyen instantané de la mer.
Source : d'après Ifremer

Large

Sigle : Pleine mer
Sens commun :

Partie de la mer sur laquelle on ne dispose plus de repères à terre.

Source : d'après Ifremer

Latitude

Sens commun :

Distance angulaire entre un point (lieu) de la surface de la terre, au nord ou au sud de l'équateur qui est le plan de référence. La latitude varie entre la valeur 0° à l'équateur et 90° aux pôles (ou 0 à 100 grades).

Le Système d’information sur la biodiversité

Sigle : SIB
Sens technique :

Dispositif qui a pour objectif de fédérer toutes les données disponibles et mobilisables sur la biodiversité en France, afin d’améliorer leur accessibilité et leur réutilisation. Le SIB assure la qualité, la cohérence, le partage, l'analyse et la diffusion des données relatives à la biodiversité.

Il vise à rassembler les données issues de 31 politiques publiques comme celles de l’inventaire national du patrimoine naturel (INPN), celles relatives aux évaluations environnementales, à la compensation aux atteintes à la biodiversité, ou encore à la gestion adaptative des espèces.

In fine, le SIB organisera et proposera un accès public, libre et gratuit à ces données.

Source : d'après OFB

Lessivage

Sens commun :
Entraînement en profondeur par l'eau à travers les horizons de sols des substances fixées sur des particules fines. En particulier, les nitrates et certains produits phytosanitaires (ou leurs produits de dégradation) peuvent ainsi atteindre les nappes d'eau et en altérer la qualité, jusqu'à rendre l'eau impropre à la consommation.
Source : d'après BRGM

Levée

Sigle : Digue
Sens commun :

Remblai retenant les eaux d'un cours d'eau.

Source : d'après OIEau

Lichen

Sens commun :

Organisme constitué par une association symbiotique entre un champignon (qui apporte eau et sels minéraux) et une algue (qui fabrique, par photosynthèse, différents composés organiques qu'elle cède en partie au champignon). Les lichens sont capables de résister à des conditions climatiques extrêmes et sont capables d'accumuler des composés minéraux bien au-delà de leurs besoins propres. De ce fait, ils sont souvent utilisés comme indicateurs de pollution.

Source : d'après Ifremer