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Mission interministérielle de l'eau

Sigle : MIE
Sens technique :
Au terme du décret du 27 février 1987, mission placée dans les attributions du Ministre chargé de l'environnement et composée des représentants des ministères exerçant des responsabilités en matière d'eau. La mission interministérielle de l'eau (MIE) examine les programmes d'équipement, la répartition des ressources et des moyens et spécialement les crédits au budget de différents ministères intéressés. Elle examine également tous les projets de lois, décrets, arrêtés réglementaires, instructions et circulaires portant sur les problèmes de l'eau élaborés par les ministères concernés. La mission interministérielle examine de même les projets d'instruction, adressés par le Ministre chargé de l'environnement aux organismes de coordination et aux Agences de l'Eau. La MIE a par exemple examiné les 6 Schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) métropolitains le 9 mai 1996.
Source : d'après Agence de l'eau Rhône-Méditerranée et Corse

Modèle Conceptuel de Données

Sigle : MCD
Sens technique :

Schéma représentant la structure du système d'information du point de vue des données, c'est-à-dire les dépendances ou relations entre les différentes données du système d'information : le modèle conceptuel de données (MCD) a pour but de décrire de façon formelle les données qui seront utilisées par le système d'information. Les concepts de base sont : entité (ou objet ou classe), relation ou association, propriétés ou attributs, identifiant. Le Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) élabore des modèles de données au sein de dictionnaire de données selon la modélisation UML ou Merise.

Source : d'après AFB et OIEau

Modèle économétrique utilisé

Sens technique :
Modèles mis en oeuvre pour analyser l'influence de certaines données sur une variable d'intérêt.
Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et OIEau

Mollusque

Sens commun :

Animal invertébré, à corps mou, comme un escargot, une huître, un poulpe. (Les mollusques forment un vaste embranchement.)

Source : d'après dictionnaire Larousse
Sens technique :

Embranchement d’invertébrés métazoaires coelomates triploblastiques, dont le développement embryonnaire est caractérisé par une segmentation spirale. On les divise en trois Classes majeures : les Lamellibranches (= Bivalves), les Gastéropodes et les Céphalopodes. Leur corps mou, généralement inclus dans une coquille à l’exception de la plupart des Céphalopodes actuels, est dépourvu de toute structure squelettique à l’exception des « plumes » ou « os » que l’on observe chez les calamars et les seiches. Ils possèdent un pied de forme variable et qui a subi diverses modifications au cours de l’évolution des classes. De taille importante par rapport au reste du corps chez les Gastéropodes et les classes mineures précitées, il est aussi généralement bien développé chez les Bivalves. Chez les Céphalopodes, il est transformé en de nombreux bras pourvus de ventouses. La tête bien développée chez les Céphalopodes et les Gastéropodes est souvent indistincte voire involuée dans les autres Classes. La reproduction peut relever selon le cas de l’hermaphrodisme (cas des Lamellibranches et des Gastéropodes) ou encore du gonochorisme (cas des Céphalopodes). D’écologie très variée, les mollusques sont pour la plupart des espèces marines mais il existe aussi des Familles voire des ordres entiers inféodés aux eaux douces dont une sous-Classe de Gastéropodes, les Pulmonés, qui possède plusieurs Ordres terrestres. Bien qu’il soit assez rare, le parasitisme se manifeste néanmoins chez les Lamellibranches et surtout dans les Gastéropodes.

Source : d'après dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature

Monopole naturel

Sens technique :

Situation dans laquelle l'offreur est seul à vendre un bien ou un service donné à une multitude d'acheteurs. Le monopole est dit naturel lorsque les rendements de production sont croissants (notamment du fait de coûts fixes bien supérieurs aux coûts variables).

Source : d'après AFB

Montaison

Sens commun :

Action de remonter un cours d'eau pour un poisson migrateur pour rejoindre son lieu de reproduction ou de développement.

Source : d'après Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes

Morphologie

Sens commun :

Science qui étudie les caractéristiques, la configuration et l'évolution de formes de terrains et de roches. Les principaux éléments qui la caractérisent sont : le profil en travers, le profil en long, les sinuosités, les styles fluviaux, les vitesses d'écoulement, les successions des facies, les variations granulométriques, le corridor rivulaire, et la relation avec la nappe alluviale.

Source : d'après AFB

Mortalité naturelle

Sens commun :
Coefficient instantané de disparition d'individus pour des causes autres que celles dues à la pêche (vieillesse, maladie, prédation).
Source : d'après Ifremer

Mytiliculture

Sens commun :

Élevage des mollusques filtreurs de la famille des Mytilidae dénommés « moules », plus précisément des « moules marines » (par différenciation des « moules d’eau douce »).

Source : d'après OIEau

Nappe alluviale

Sens technique :

Volume d'eau souterraine contenu dans des terrains alluviaux, en général libre et souvent en relation avec un cours d'eau.

Source : d'après BRGM

Nappe captive

Sens technique :

Volume d'eau souterraine généralement à une pression supérieure à la pression atmosphérique car isolée de la surface du sol par une formation géologique imperméable. Une nappe peut présenter une partie libre et une partie captive. Les nappes captives sont souvent profondes, voire très profondes (1000 m et plus).

Source : d'après BRGM

Nappe d'accompagnement

Sens technique :

Nappe d'eau souterraine voisine d'un cours d'eau dont les propriétés hydrauliques sont très liées à celles du cours d'eau. L'exploitation d'une telle nappe induit une diminution du débit d'étiage du cours d'eau, soit parce que la nappe apporte moins d'eau au cours d'eau, soit parce que le cours d'eau se met à alimenter la nappe.

Source : d'après BRGM

Nappe libre

Sens technique :

Volume d'eau souterraine dont la surface est libre, c'est-à-dire à la pression atmosphérique. La surface d'une nappe libre fluctue donc sans contrainte. Ces nappes sont souvent peu profondes.

Source : d'après BRGM

Nappe perchée

Sens technique :

Volume d'eau souterraine, dans une cuvette imperméable, et en tout temps à une côte supérieure à celle de la surface d'un cours d'eau.

Source : d'après BRGM

Nappe phréatique

Sens commun :

Une nappe phréatique est une réserve d’eaux souterraines située à faible profondeur. En général ces nappes ne sont ni des lacs, ni des cours d’eau souterrains : il s’agit d’eau contenue dans les pores ou les fissures des roches, saturées par les eaux de pluie qui se sont infiltrées.

L’eau de pluie percole jusqu’à la nappe phréatique et son niveau monte ou baisse en fonction des précipitations/extractions. Comme elles se renouvellent rapidement, ces nappes sont particulièrement sensibles aux phénomènes de sécheresse. C’est le type de nappe le plus exploité pour l’eau potable et l’irrigation en France.

L'aquifère c'est le contenant (la roche où circule l'eau) et la nappe phréatique c'est le contenu (l'eau qui circule dans la roche).

Source : d'après BRGM, Univeristé Laval-Canada
Sens technique :

Première nappe rencontrée lors du creusement d'un puits. Nappe généralement libre, c'est-à-dire dont la surface est à la pression atmosphérique. Elle peut également être en charge (sous pression) si les terrains de couverture sont peu perméables. Elle circule, lorsqu'elle est libre, dans un aquifère comportant une zone non saturée proche du niveau du sol.

Source : d'après BRGM