L’étude porte sur l’analyse technico-économique comparée des systèmes du production agricoles et des cultures à bas niveau d’impact (BNI) qui sont à développer sur le bassin Rhin-Meuse pour reconquérir la qualité de l’eau dans les captages dégradés. La question centrale est celle de l’attractivité relative de ces cultures par rapport aux systèmes de culture « conventionnels ». Les analyses sont en effet partielles et potentiellement contradictoires à ce sujet, entre des études qui concluent à la supériorité économique des systèmes en agriculture biologique et herbagers et celles qui au contraire pointent un manque à gagner et/ou des risques économiques associés à ces systèmes.
Pour traiter ces questions, l’étude conduite par AScA propose une analyse comparée conduite à deux niveaux :
- Celle des systèmes de production BNI, dans lesquels les cultures BNI sont constitutives du fonctionnement même de ce système : systèmes en agriculture biologique (AB) et/ou systèmes d’élevage herbagers.
- Celle de cultures BNI « hors système », qui peuvent s’adjoindre à un système de production conventionnel sans en changer le fonctionnement, dans une logique de partage de l’espace agricole dual : chanvre, luzerne, miscanthus et herbe en ce qui concerne les cultures ayant un potentiel de développement avéré sur le bassin Rhin-Meuse.